Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
29 Jul

Photos de famille à Bienne et ailleurs

Publié par Cat  - Catégories :  #photo, #famille, #Bienne

Photos de famille à Bienne et ailleurs

Elle ne savait pas que c'était difficile, alors, elle l'a fait...

-Ah bon.. faire des photos de famille c'est difficile, maintenant?

Difficile, c'est pas le mot. Mais pas si simple ,quand deux petites filles , presque des bébés encore, avec cette liberté qui les caractérise, s'amusent ensemble, et qu'elles refusent absolument de s'arrêter pour poser, il faut improviser. 'avoue que pour moi, c'était génial, idéal. Pas besoin de leur demander quoi que ce soit, elles trouvaient toutes seules de jolies choses à photographier. C'était un pur plaisir.

Surtout quand c'est une charmante famille, comme celle d'Alain et Karin.

Avec leur petite Amélie si choue. Si petite , mais déjà si sûre d'elle.

Quand on voit comme ses parents l'aiment, cette petite fille, on se dit que tout le monde devrait pouvoir bénéficier de la même chose, au départ.

Le monde s'en porterais mieux.

Mais voilà... il faut l'avoir vécu ou connaitre quelqu'un qui l'a vécu, pour comprendre les dégâts que peut faire sur l'existence d'un être, un père ou une mère qui n'a pas su l'aimer.

Heureusement pour moi, ce n'est pas mon cas.

Je remarque que ça me donne une sorte de sécurité.

Une sécurité que je cherche toujours chez les gens que je rencontre, que je trouve parfois.

Et parfois, je me trompe.

Il y a une leçon à tirer de tout ça, toujours.

Qui faut-il être ? Moi je persiste à croire qu'il faut être soi-même et pas celui ou celle que la société attends.

Enfin plutôt, celle ou celui que l'on croit que la société attends.

Parce que c'est un leurre.

La société n'attends rien.

La société n'existe pas.

Il n'y a que des individus, très seul, qui s’imaginent devoir se comporter de telle ou telle manière pour être aimée.

Parce que c'est la seule chose qui nous intéresse tous : être aimé.

Alors, on cherche un rôle dans lequel s'installer, qui nous vaudra l'Oscar de l'Amour populaire, à chaque fois.

Il y a un rôle, en particulier que je connais bien pour l'avoir joué pendant longtemps : c'est celui de victime.

Le rôle de victime se joue forcement à deux, au minimum : il faut absolument un bourreau, sinon, ça ne fonctionne pas.

Donc, la victime n'aura de cesse de trouver autour d'elle des bourreau potentiel qui justifierons l'entier de son comportement.

Comportement variable : il y a la victime larmoyante, qui a du public, certes, son public ; des gens qui ne nourrissent de ses larmes et ne peuvent de sentir bien que lorsque la victime se sent mal. Il m'arrive de faire partie de ce public, mais je me fatigue vite de ce genre de scènes.

Il y a la victime courageuse aussi. Celle-ci aussi à son public. J'avoue que j'en fais volontiers partie . J'admire son courage, sa capacité de résistance dans l'épreuve. Sincèrement. Etre une victime n'est pas forcement un choix. Et lorsqu'en face de moi, j'ai affaire à une authentique victime qui tente de résilier ses dommages, alors, j’applaudis des deux mains.

J'admire son chemin, ses choix pour avancer, sa faculté de trouver du positif dans ce qui l'entoure. Si je devais choisir quel type victime je veux être ,alors je choisirais celui-ci.

Sauf que, je n'ai pas du tout envie d'être une victime.

Parce qu'il n'y a pas de victime sans bourreau.

Forcement, le bourreau à tout les torts, ce n'est pas un rôle facile.

Même si la victime tente parfois de porter la faute en se rabaissant, genre : "tout est de ma faute, je suis trop bête" Ce serait une erreur de croire qu'elle le pense vraiment.

Implicitement, le bourreau est toujours présent. Il faut juste finir la phrase.

Vous voulez un exemple?

Imaginons un homme dont la femme serait jalouse.

Mais vraiment très très jalouse :

au point de souffrir, de devenir méchante et d'empêcher son pauvre époux (vous voyez, je le plains déjà) d'avoir une existence heureuse.

Chaque fois qu'il voudrait faire quelque chose de nouveau, sa femme le culpabiliserais et l'en empêcherait.

Mais lui.. en bonne victime, continuerais de s'en occuper. Faisant au passage l'admiration , des familles et des amis. Apparemment.

Parce que, dans son dos, les mêmes amis et les mêmes familles ne se gêneraient pas pour les juger, lui et sa femme. Et personne n'auraient envie d'être à leur place.

C'est l'erreur classique de ce type de victime ; croire que le monde veut qu'il agisse en bon époux.

Le monde s'en fout, en réalité. Ou alors, le citera en exemple de ce qu'il ne veut pas.

Quand à sa pauvre femme (elle aussi, je la plaint,) on finira pas l'accepter comme elle est.

Finalement ,elle est la seule à être totalement sincère.

Juger les autres, c'est toujours la première chose que je fais. Je ne peux pas m'en empêcher, c'est plus fort que moi.

Par contre, une fois le jugement posé, je me force à chercher d'autres informations qui me permettraient de comprendre. De voir si il n'y aurait pas une possibilité que je me soie trompé.

Même et surtout si toutes les apparences sont contre la personne jugée.

Ca peut prendre du temps. Parfois toute une vie.

Régulièrement, on lit dans les journaux des articles qui remettent en cause l'honnêteté de personnalités disparues : Gandhi, Mère Thérésa, Martin Luther King.. étaient-ils vraiment ce qu'ils paraissaient être ?

Les vivants aussi y passent.. pour d'autres raisons : genre Lance Armstrong, par exemple.

Moi je crois qu'il se sent mieux, maintenant qu'il a dit la vérité Et que ce soulagement vaut bien plus que tout les maillots jaunes du monde.

Bon, Lance , du haut de sa fortune peut se payer le luxe de se foutre de ce que pensent les gens.

Je me dis aussi que ceux qui le jugent devrais plutôt l'admirer pour avoir été honnête. sur sa malhonnêteté.

Après tout, tout est question de point de vue.

De la façon dont on perçoit le monde.

La même situation devient ainsi positive ou négative.

Alors que.. je me demande si en fait, vraiment ça existe, ce bien et ce mal pur.

Plus j'avance et moins je crois que non.

Ce qu'on pense détermine ce qui va nous arriver.

Alors, si vraiment, on veut que l'autre soit le méchant et soi-même la biche innocente.. alors qu'il en soit ainsi.

Je voudrais être capable de ne plus avoir de peine quand on s'imagine que je suis quelqu'un d'autre.

Mais, tout bien réfléchi, j'ai autre chose à faire que ressasser le passé et chercher la petite bête pour me faire écraser par une grosse.

D'autant que si je peux me tromper et l'admettre alors, je dois me dire que les autres aussi.

S'il me faut du temps pour comprendre, c'est pareil.

Mais me sentir coupable de m'être trompé, alors non. Non , non, non et renon.

J'en ai fini avec ça. Du moins j'espère.

C'est la leçon que j'en ire.

L'erreur est humaine. Les apparences sont trompeuses et chercher la paille dans l'oeil du voisin empêche de voir la poutre dans le sien.

Les vieux dictons de sagesse populaire sont mes amis depuis toujours.

Ils ont tous leur exceptions.. Puisque nous sommes différents, capable de se transformer, d’avancer et de reculer. Alors, ne perdons pas de temps en suppositions. Ni en conclusion hâtives. Et si les autres ne le peuvent pas, c'est une autre histoire .

J'ai tellement honte d'avoir douté des intentions d'une des personnes que j'estime le plus au monde. Et pourtant ,je l'ai fait.. Alors si quelqu'un me fait la même chose, qui puis-je?

-Tu te contredis là.. tu dis que tu ne veux plus perdre de temps avec la culpabilisation...et juste après que tu as honte. Faudrais savoir?!!!

Ah, ma voix intéreieur, heureusement que tu es là, grâce à toi, je viens de comprendre ou je voulais en venir en écrivant tout ça.

-Je t'!écoute !!!

J'ai rencontré quelqu'un qui me ressemble, qui comme moi a des milliers de projets, des intentions, des envies, un besoin de reconnaissance. Mais...

-Mais?

Comme moi, forcement , dans tout ce qu'il voudrais tout ne se passe pas comme il voudrait. C'est juste un fait.

Croire qu'il en est responsable, qu'il le fait exprès, le rabaisser à ce que l'on voudrait qu'il soie au lie de chercher à comprendre qui il est vraiment équivaut à rejeter sur lui ses propres frustrations. Ca serait avoir l'esprit fermé et obtus.

Ce n'est pas évident , parce qu'il y a de la surface! comme un grand tableau noir muni d'une craie.

J'ai faim! je vais me faire un steak. Et trouver ma conclusion...

C'est la peur qui empêche d'avancer. C'est clair.

C'est ce qui bloque.

Le manque de confiance et la peur.

Je me rends compte que lorsque ces deux éléments sont présent, chez quelqu’un, il n'y a rien que l'on puisse faire.

L'erreur que fait une personne qui a peur, c'est de croire qu'elle n'a besoin de personne.

La confiance aussi se fait à deux.

Pour blesser quelqu'un il faut être deux.

Pour tenter de le rabaisser encore deux, voir trois, puisqu'on cherche son petit public.

Et si... oh mon Dieu.. et si.. je n'avais pas fait tout ça pour ne pas m'occuper d'autre chose.

De terriblement plus important?

Comment expliquer à quelqu'un que pour fuir une situation horrible on s'enfonce exprès dans une autre?

Il va vous croire fou.

Finalement ,qu'importe.

Maintenant, il est temps de m'occuper de tout ça.

J'ai assez trainé.

Quand mon assistante sociale préférée est partie, le choc à été grand, voir traumatisant.

Ca faisait tant d'année qu'elle s'occupait de moi. Et soudain , me voilà livrée en pâture à une inconnue, en charge de mon dossier, qui à 20 ans de moins que moi, mais qui tient ma vie dans ses mains.

Dix minutes de conversation avec elle et j'avais envie de me suicider.

Ou de l'étrangler d'abord et de me tuer ensuite.

Mais, voilà. Je n'ai pas fait ce que j'avais à faire.. et la sentence est tombée.

Maintenant, je suis obligée de faire ce qui est pour moi une épreuve.

Mettre mes affaires administratives en ordre, c'est la pire choses qu'on puisse me demander,

Je sais parfaitement pourquoi.

Comment les formules toutes faites des lettres polycopiées peuvent miner quelqu'un qui les prends au premier degré.

Mais je dois le faire.

Je n'ai plus le choix.

C'est parti!

.

Commenter cet article

Archives

À propos

"Comment écrire sans offenser les Dieux ? En les ignorant , tout simplement" Yasmina Khadra