07 Apr

Chronique d'un virus annoncé

Publié par Cat

Je me sens si bien dans ma nouvelle vie que je ne l'ai pas vu arriver.

Etre heureuse, protégée, soutenue dans mes efforts, me renforce au point que je supporte encore mieux l'insupportable.

Contradictoire ? pas tant que ça.

Je suis déjà capable de supporter énormément, mais lorsque les coups durs s'accumulent, forcément,logiquement, je ramasse davantage.

Lorsque tout va tellement mieux, j' y fait moins attention.

Mais il y avait des signes, le fait que j'ai froid, sur la terrasse si agréable d'un endroit secret..

alors qu'il faisait 17 degrés... le matin même

L'après-midi me voilà donc, contente de rencontrer Katia et sa fille, enceinte, pour un joli shooting

au Château de Nidau, et dans mon salon.

Mais voilà, hier soir,, contrairement à mes habitudes, je me suis couché très tôt.

J'ai versé, serait plus exacte.

Au milieu de la nuit, c'est la chaleur qui m'a réveillé.

Chaleur nocturne ? ça aussi c'est très étonnant dans mon appartement.

Ma tête tournait au point de ne plus pouvoir me déplacer normalement.

Là, vous ne le voyez pas, parce que je corrige mes fautes au fur à mesure, mais ma dyslexie

ressort, comme chaque fois que je suis un peu plus faible.

Je vous épargne les détails de la suite.

Pour résumer, je dirai simplement que je me suis vidée.

Ce qui m'a aplatie davantage.

Retour au lit, et réveil le matin déjà mieux.

Visite de la charmante C.

Qui elle, souffre d'une maladie bien plus grave.

Ce qui relativise instantanément mon état.

Comme elle à aussi des compétences médicales, elle me diagnostique

un bon petit virus de grippe intestinal

Un truc plutôt intensif et contagieux.

Une belle saleté qui peut résister des jours, à attendre ses victimes tapie sur une poignée de porte.

Heureusement, ça passe tout seul au bout de quelques jours.

Les symptômes, sont ceux décrits plus haut.

Pas forcément de la fièvre, mais des douleurs abdominales, des vertiges, des frissons et une certaine fatigue.

Je dois donc me soigner la moindre.

Ca c'est une mission pour Véronique.

J'avoue qu'en cherchant un peu j'aurais retrouvé des médicaments.

Pourtant, quand elle m'a demandé s'il m'en restait, j'ai dit non.

Ehehehehe parce que je savais qu'elle n'allait pas me laisser comme ça.

Effectivement, même pas une heure plus tard, elle était là.

Avec de quoi faire sa fête à mon méchant virus.

Me voilà parée et réparée.

Je vais sortir un peu, pour prendre l'air.

Ca me fera du bien.

Si je me lave soigneusement les mains, et que je garde ma salive pour moi, je réduirai déjà les risques de contagion.

Comme ça à commencé il y a deux jours, d'ici demain je devrais être bonne.

En attendant, gardez vos distances !