Tout ce qu'il ne faut pas faire....
...dans la vie en général et sur ce blog en particulier.
Pourquoi j'étais folle de rage et comment je me suis calmée.
Aide-toi le ciel t'aidera (proverbe populaire)
Pour savoir ce que Michelle à amené dans ma vie, il faut lire mon blog en entier. Et ça vous le trouverez dans la colonne de droite, sous la rubrique ancien blog, sur le serveur de mon ami Wil : j'en suis encore à faire des tests, sur ce tout nouveau blog que je ne connais pas. C'est pour cela que je continue encore mon blog sur Bienabienne.bleublog.lematin.ch
Bonjour aussi à ma copine Graphine, je vais l'appeler comme ça. Je ne sais pas si ça va lui plaire, Madame est emm.. euh .. exigeante! Mais ça me fait plaisr qu'elle me lise et j'ai découvert que sous son glacade de sucre rose se cache un profond coeur de chocolat coulant.
Bisous à ma Kopine doudouteuse de son état, dont je vous reparlerai souvent, à ma Mouchette si discrète mais si pleine de tout ce que j'aime, comme ma chère Nat, mes chers Nats (allez savoir pourquoi j'ai toujours eu des Nathalie dans ma vie).. ma petite Daniela chérie exilée en Italie et qui encore ?? Je suis sure que j'ai oublié des personnes importantes, mais si ce n'est pas déjà fait, elle le savent : si vous croisez mon chemin, alors vous allez vous retrouver dans mon blog.
Un autre Coucou, pour ma chère Kyoo, boussole essentielle dans la recherche de mon chemin.
Bisous à ma soeur, mes cousines, mes autres copines, mes copains aussi, ainsi que mes fidèles lecteurs et lectrices anonymes : à ceux qui me connaissent et à ceux qui me découvriront dans mes aventures quotidiennes.
Et enfin merci à Wil qui m'a aidé et m'aide encore chaque fois que je panique internetement parlant.
Je vous averti de deux choses : si vous aimez la lecture, vous allez être servi,e.
Par contre, si vous trouvez "ça" trop long, sachez que souvent, sous un long préambule, se trouvent les quelques mots qui en disent encore plus long.
Sur quoi? sur tout ce qui me touche de près ou de loin : l'amour, l'amitié, les relations humaines,ce que j'adore et ce que je déteste, pourquoi, comment et tout les détails de mes aventures quotidiennes. Et encore mes trucs et mes secrets pour gérer l'ingérable, décoder l'indécodable et supporter l'insupportable.
Tout ça, écrit la nuit, entre un ado affamé, deux chatons hystériques, une petite-fille qui se réveille et un proprio qui ne chauffe pas toujours la nuit, alors que dehors la neige recouvre le toit des voitures paquées d'une couche de 50cm.
Ne pas pouvoir transférer mon blog en entier c'est un coup dur.
Parce que ces trois ans représentent, non seulement un boulot quotidien, mais davantage
un témoignage unique sur la vie d'une femme.
Sur les raisons qui m'ont amené là.
Sur ma vie amoureuse.
Sur mes victoires.
Sur les choix que j'ai du faire pour avancer.
Sur le sens de ma vie.
Etc.. etc...
Trouver un sens à sa vie n'est pas donné à tout le monde, chez moi c'est tout récent.
Si vous me lisez depuis longtemps alors vous savez déjà tout ça.
Je suis un peu déphasée, j 'étais habituée a mon nombre de lecteurs impressionant et j'ai peur que ce changement m'en fasse perdre quelques-uns au passage.
Les gens n'aiment pas le changement.
En général.
Moi je l'adore.
Ca me fait avancer.
Et tant pis si je dois tout recommencer et regrapiller mes lecteurs un par un.
VOUS VOULEZ SAVOIR POURQUOI J'ETAIS FOLLE DE RAGE?
Parce que je vais mieux.
Paradoxalement cet état qui devrait être agréable me donne la force d'affronter ce qui doit l'être ;
l'injustice.
J'y suis allergique.
Ca commence à bien faire : depuis le 27 du mois passé je ne vis qu'avec une moitié d'allocation.
Pour ceux qui ne le saurait pas enccore, je suis de ces parasites qui profitent honteusement de la générosité de l'Etat Suisse.
Quelle honte! en plus je ne suis qu'à demi.suisse.
-Ils s'en sont peut-être apperçu ?
Ahaha, suis-je drôle. Mais non, justement et c'est pour ça que je suis tellement ennervée :
ils s'en fichent, aux oeuvres sociales, de qui je suis.
L'indifférence aussi me dérange profondement.
Dans les bureau douillets et recement rénovés, sur leurs ordinateurs derniers cri, il y a des personnes en charge de mon dossier qui n'utilisent pas leurs compétences.
A moins qu'ils n'en aient pas et soient débordés. Ce qui me semble plus proche de la vérité.
C'est ainsi qu'ils peuvent dormir la nuit sans culpabiliser.
Pourtant, en travaillant là-bas, ils devraient savoir mieux que personne qu'il n'est déjà pas possible d'avoir un semblant de vie normale avec le peu que l'on reçoit.
Alors si ils le divisent par deux.. chaque jour qui passe devrait me plonger encore davantage
dans la m.. pauvreté.
Oui, je sais c'est ridicule de parler de pauvreté en Suisse.
D'en parler avec son propre ordinateur relié à une connexion haut-débit, avec la télé en bruit de fond et des tartine de tarama sur pain au cranberries.
Alors, je n'en parlerai pas.
Par contre, je parlerai de mon fils,Je l'entends rire tout seul, dans sa chambre.
Si je suis là, c'est grace à lui.
Avoir un enfant , cet enfant, est la meilleure chose qui pouvais m'arriver.
Il ne rentre pas dans les cases prévues à cet effet.
Après d'inombrables et vaines tentatives, il fut décidé ce que je réclamais depuis le début :: m'en occuper.
Des années de combat acharnés pour un retour à la case départ.
Sans passer par le start ni toucher la prime.
Maintenant, il a 18 ans, il est majeur.
Un autre combat à commencer pour faire valoir ses droits.
Peut-être espèrer récipérer le rétroactif de ces années à servir d'institution spécialisée
à moi toute seule.
En cumulant les emplois, j'ai appris, énormément .appris.
Alors tant pis si encore et encore je me heurte à l'inertie administrative.
Je sais trop bien que lutter contre eux équivant à vouloir tuer un mamouth avec une cuillère en plastique.
Mais cette révolte qui gronde en moi comme autant de canons , me tient réveillée.
J'ai le choix.
Et je décide de ne pas me battre, puisque le combat est truqué.
L'expérience m'a appris que pour se protéger, ces gens là finissent toujours par faire ce qu'il faut.
En attendant, nous vivons au jour le jour.
Je m'en accomode parfaitement.
Le train-train quotidien m'angoisse beaucoup plus que l'imprévu.
Mon fils lui, c'est l'inverse.
Voilà pourquoi j'étais folle de rage.
La pression est redescendue en même temps que les flocons qui envahissent la route.
J'aime la neige.
Et vous qui avez eu la patience de me lire jusqu'au bout.
Qu'on se connaisse ou pas, je vous aime aussi.
Je me fiche totalement si mes titres, mes mots-cés ne sont pas ceux qu'il faut pour attirer du monde sur mon blog. Ce n'est pas la quantité des lecteurs qui m'intéresse,...seulement, c'est avant tout la quantité.
J'espère retrouver le gros milier de fidèles qui vennnaient et revenaient régulièrement sur mon autre blog, ici. J'y mettrai le temps qu'il faut et j'agrandirai encore le nombre.
C'est mon challenge de prouver que le vrai sens d'un blog, celui d'oser exposer son journal intime au reste du monde trouvera assez d'être humains que ça intéresse.
Chaque personne qui vient ici est une marque d'espoir :
la réponse à l'indiférence.
J'ai appelé cette photo *le choix manichéen* , c'est mon oeuvre, mes copines qui sont comme moi des mères de famille et j'en suis fière