22 Aug

La Vie est belle

Publié par Cat

... mais faut se la faire !

Il disait toujours ça. mon lointain Pierre-Alain

Ca m'énervait plutôt.

Maintenant je comprends ce qu'il voulait dire.

Il avait raison, il faut se la faire, belle.

Donc, une nouvelle semaine commence et c'est ce que j evais faire : la vie belle.

Belle, la vie ? euh...

Enfin bref.

Ca commence comme ça. Il y a du soleil, je me réveille et je m'occupe des animaux.

Grace à Nicole Audrey et Véronique, mes animaux vont bien.

C'est une aide immense.

Je n'ai plus besoin de m'inquieter.

Tout le monde va bien.

Nous avons rendez-vous avec la personne qui s'occupe de gérer les affaires de mon fils.

Et cette fois, je ne la laisserai pas me faire la morale,

Je ne l'imagine pas me parler, comme elle l'a fait la dernière fois.

Je remplis un rôle dont personne ne veut.

Qu'on le veuille ou non, mn fils va mieux.

Il s'est stabilisé au niveau poids.

Par exemple.

Mais comment puis-je m'en occuper décemment avec moins de 300 frs par mois pour manger , s'habiller. et tout les frais d'une vie d'autiste.

On va voir, je vais m'occuper de moi, me faire un peu belle, y'a du boulot..C'est un miracle que j'ai tenu jusque la.

Je sais maintenant ou est mon erreur.

Mais dans un autre sesn, tout ce que j'ai accompli ces derniers mois existe.

Quand il est rentré dans ma vie, je ne saurais pas dire pourquoi c'est arrivé, mais ç'est clair,

comme la graisse quand on essaie de la comprimer, il revenait d'un autre côté.

Ca devait se passer.

aussi curieux que ça puisse paraitre, même si j'ai choisi le pire chien de traineau, celui qui est malade et qui peut, qui va me lâcher quand j'en ai le plus besoin, j'ai avançé, tout de même.

Ce qui c'est passé dans ma tête, les prises de conscience, je ne les doit qu'à moi.

On s'est utilisé mutuellement, j'ai vu ce que je pouvais lui apporter, mais j'ai vu mes erreurs aussi.

J'ai fait trop bien trop. Et il ne demandait qu'a en profiter.

Mais tout ce qui le concerne, je m'en fiche désormais.

Je n'ai pas envie de perdre mon temps à l'analyser.

Dans une autre civilisation, il aurait été éliminé pour dysfonction, point.

Moi aussi surement.

Mais voilà, nous sommes en suisse en 2016 et tout est possible.

J'avais tellement envie d'être aussi celle qui aide.

Je me rends compte qu'on ne peut aider que ceux qui l'acceptent.

Et lui ne voulait pas de mon aide, ça lui faisait mal au cerveau d'accepter que je puisse être une aide.

Et portant, je l'ai sorti de sa dépression, je l'ai nourri, hébergé, servi de cobay pour ses expériences...

J'ai dit que je ne perdrais pas mon temps.

Mais tout de même ce qui m'est arrivé c'est plus que simplement tomber sur un de ces fameux P.N. dont on parle tant.

A croire qu'ils se reproduisent !

Je ne l'ai pas revu, je n'ai rien fait pour , je n'en ai absolument pas envie non plus.

Donc c'est une autre histoire.

Mais laquelle ?

une histoire finie en tout cas.

La mienne recommence. elle n'a jamais cessé, elle reprends comme si j'avais pris des vacances.

Ou pltôt comme si j'avais été kidnappée et maintenu en détention, et que le syndrome de Stockolm l'avait prolongé.

Je suis tellement mieux sans lui, j'ai du décompresser, me lever le matin, sans lui pour exiger ,

Ou meme sans ce besoin de le satisfaire qui me venait de je ne sais pas ou.

C'est égal, c'est le présent qui compte.

Je suis une équilibriste qui a faillit tomber pour de bon, mais le fil qui me retiens est solide.

Il est fait de famille et d'amitié.

Il es tellement précieux.

Je sais ce que j'ai à faire.

Ca commence par aller chercher ma petite fille à l'école